Les présupposés de la PNL
Présupposés de la PNL
La Pnl ou Programmation-Neuro-Linguistique est apparue dans le monde de la Psychothérapie à un moment très particulier d’effervescence, au milieu des années 1970. Richard Bandler et John Grinder, les créateurs de la Pnl, se sont intéressés aux meilleurs thérapeutes, chercheurs en sciences humaines de leur époque : Virginia Satir, Milton Erickson, Franz Perl, Alfred Korzybski et bien d’autres moins connus.
De leurs observations, ils ont établis une sorte de charte, des présupposés qui pour eux sous-tendent les interventions thérapeutiques de qualité, et répondent de fait à une éthique élevée.
Ils ne souhaitaient pas créer un dogme de plus, une théorie fermée de plus. C’est pourquoi ces présupposés sont -en quelque sorte – ouverts.
Je vais ici les détailler.
La carte n’est pas le territoire
Nous avons chacun notre propre représentation du monde. Nous devons comprendre, respecter et prendre en compte la représentation d’autrui.
On ne peut pas ne pas communiquer.
Nous communiquons en permanence, que soit par notre langage verbal ou non-verbal… En tant que praticien, nous prenons évidemment en compte le langage non-verbal. On estime en Hypnose & Pnl que le langage non-verbal peut représenter jusqu’à 93% de la communication.
Communiquer, c’est influencer.
Quoi que nous fassions, nous influençons autrui. Nous devons donc choisir d’accompagner avec éthique, responsabilité.
Nous ne sommes pas nos comportements.
Il est important dans la démarche d’accompagnement de distinguer l’identité de la personne du comportement. Par exemple, comment une personne, un enfant pourrait retrouver confiance en lui s’il s’identifie à « je SUIS timide » ? Ou si son entourage lui assène en permanence : « tu es timide », « il est timide », « il a toujours été timide » ?
Le praticien recadre cela naturellement : tu es très souvent à l’aise. Et parfois, dans certains contextes, il arrive que tu ressentes de la timidité…
Tout comportement est sous-tendu par une intention positive.
Sans pour autant désengager la responsabilité de l’individu, le praticien recherchera l’intention positive qui a consciemment ou inconsciemment suscité le comportement. La recherche de/des intentions positives en thérapie a pour bénéfice de mettre rapidement en évidence qu’il n’y a pas de volonté d’auto-destruction manifeste. Juste des tentatives -souvent maladroites ou immatures- de satisfaire un besoin …
Nous disposons tous des ressources nécessaires au changement.
Sincèrement, les apprentissages les plus difficiles, nous les avons tous déjà faits ! C’était incroyablement difficile d’apprendre à marcher, à parler …
Les gens ne sont pas « brisés » ou « impuissants », ils ont juste appris à se sentir de la sorte.
Tout est apprentissage, nous disposons de toutes les ressources utiles.
Et nous pouvons apprendre à changer, à évoluer à l’infini !
Ce qu’une personne sait faire, une autre peut l’apprendre.
Nous apprenons tous les uns des autres !
Nous pouvons apprendre à changer nos pensées, nos croyances, notre état d’esprit afin de découvrir de nouveaux états internes plus favorables au bien-être, à la santé, au bonheur et même à la réussite.
Il n’y a pas d’échec, seulement du feed-back.
Dans notre petite enfance, à chaque chute, quand nous apprenions à marcher, nous nous sommes relevés plus fort. Il n’y avait pas d’échec, juste apprentissage d’une nouvelle manière d’équilibrer notre corps … Je ne sais pas à quel moment de notre vie nous avons appris à avoir peur d’échouer, de se tromper, de ne pas y arriver, la honte, etc … En thérapie nous apprenons petit à petit à nous libérer de ces émotions, de ces illusions inutiles pour avancer. Nous réconcilier petit à petit avec nous-même … Et enfin changer tranquillement !
A votre disposition au 06-95-69-58-24 pour de plus amples renseignements.
Plus d’infos concernant la PNL : https://www.wikipnl.fr/